
Intérieur nuit, boulevard Barbès. Retenus par la chaleur de l’alcôve, Nicolas et Oscar prennent des nouvelles du monde par la fenêtre.
Enfermés pour une durée indéterminée dans le studio, ils maintiennent contact avec la réalité à travers leurs doublures numériques. Excessives, débridées, elles reflètent les désirs et les peurs d’une société qui s’échappe dans le cloud.
De cette distorsion entre le vécu et le fantasmé, nait un paradoxe qui les pousse à l’enfermement. Pour partir très loin, il est parfois mieux de rester chez soi.